Un nouvel arrivant : combiné presse 
Un carnet en préparation 
Shibori 
Sakura 
Nénuphar Le Papier
Créé vers le troisième siècle avant Jésus-Christ en Chine, le papier est fabriqué à partir de chiffon de lin, de fibres végétales de bois, de chanvre, de bambou, de mûrier… Qu’il s’agisse de papyrus, parchemin, papier vergé, velin, lokta, indien, hollandais, japonais, népalais, épais, glacé, rugueux, satiné… Ils nous offrent un large éventail de choix, de matières et de possibles. Pour mes plats de couverture, j’utilise majoritairement des papiers japonais faits main, tel que le gombi, kozo, mitsumato, kyoseishi, kinwashi…, pour leur résistance exceptionnelle et leur élégance. Un papier de qualité est un papier à grammage important avec des grosses vergeures et chainettes espacées de 3 centimètres.
Papiers Marbrés
Le Suminagashi est l’ancêtre de la marbrure sur papier, littéralement ‘encre flottant sur l’eau‘. ll est nait au Japon au XIIéme siècle.
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Suminagashi
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Marbré
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Coutures
Cet art consiste à faire tomber quelques gouttes d’encre de différentes couleurs à la surface de l’eau au moyen d’un pinceau puis de souffler délicatement pour faire apparaitre les marbrures. L’encre et l’eau alternées permettent d’obtenir l’effet marbré.
Ensuite, en appliquant le papier à la surface de l’eau, le transfert des couleurs s’opère. Le transfert sur papier est assez délicat et requiert un geste précis, rapide et sans temps d'arrêt.
Il existe différentes sortes de papiers marbrés. Ils peuvent être veinés, peignés, queue de paon, palmettes, cailloutés ou multicolors... Ils sont réalisés dans un bac étanche appelé cuve remplie d'eau à mi-hauteur dans laquelle est ajouté de la gomme de guar.
Elles sont alors organisées à l'aide de peignes, d'une pointe ou par projection en tapotant son pinceau sur une règle afin de créer le motif désiré.
Les coutures apportent des éléments décoratifs sur les couvertures du carnet ou du cahier tout en permettant une couverture bien à plat. L'assemblage de la couvertures et des pages intérieures se fait à l'aide d'une couture apparente.
On peut réaliser les reliures avec plusieurs variantes de coutures : à l'écolière, à point lancé, copte, à nids d'abeille et japonaise.
J'utilise la reliure Yosume togi qui reste la plus courante ainsi que la copte pour leurs styles sobres fonctionnels et décoratifs.
Papier Japonais
La fabrication du Washi (Wa = Japonais, Shi = papier) est un artisanat ancestral. Le savoir faire de sa confection fut ramené dans l’archipel au VIIème siècle par les moines boudhistes venus de Chine.
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Washi
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Composition
Aujourd'hui, le Washi est la spécialité de la région Gifu. Ce papier se caractérise par un ton très chaud presque écru ne contenant pas d'agent de blanchiment. Il est surprenant de part sa composition en fibres végétales qu'il lui confère une exceptionnelle résistance et transparence.
La grande diversité de ses couleurs et de ses motifs font de lui un papier esthétique d'une très grande qualité. Le chiyogani est l'ancêtre de la sérigraphie consistant à appliquer plusieurs motifs colorés et dorés sur le papier.
Il se compose uniquement de fibres végétales (gampy, kozo, mitsumata, chanvre et bambou) sélectionnées pour leur qualité et leurs longueurs.
On utilise la fibre de mûrier sauvage entrelacée pour réaliser le papier kozo. Celui-ci apporte au papier une extrême souplesse, ainsi qu'une forte résistance.
Il est utilisé notamment en restauration pour la réparation de pages et la conservation de documents anciens endommagés, car il ne se déchire pas au pliage.
Papier à la Colle
Variante simple et ludique de la peinture au doigt. La technique et utilisée depuis des siècles en reliure.
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Technique
La méthode est très simple et ludique. Elle consiste à préparer une colle en mélangeant un volume d’eau avec six volumes de farine. La préparation doit être chauffée jusqu’au premier bouillon, tout en remuant.
L’ajout de plusieurs pigments créé une palette chromatique applicable au pinceau ou à l’éponge en fine couche sur un papier humide.